lundi 31 décembre 2007

"Et maintenant, on cuisine !"

de Bruno

Ouais, ce soir, pour le réveillon du Nouvel An, je mitonne dans la nouvelle grande cuisine aux plans de travail sans fin, à la table non moins spacieuse et aux placards magiques...
(je note que je mitonne et je michetonne se ressemblent drôlement, rien à voir ?)

On va dîner chez Nicolas et Manu, qui invitent un 5e larron. Et tandis qu'Erwan se dorait les fesses au soleil inondant notre lit, on est allé au petit marché de la Croix Rousse ce matin à 11h. Pour prendre les ingrédients nécessaires au repas de ce soir, en se partageant les plats.

Je viens donc de finir des pommes farcies et une buche de Noël.
Les pommes, c'est une adaptation personnelle d'une recette de magazine, la buche est un mix de recettes picorés sur la toile.

Pour ceux que ça intéresseraient, voici ma recette des pommes farcies.
J'ai fait revenir des échalotes avec un petit peu de beurre, puis ajouté des champignons hachés grossièrement (merci Magimix), et pendant ce temps découpé un chapeau aux pommes (de grosses royal gala en l'occurrence), retiré le trognon (sans percer le fond) et réservé la chair. Dans le mélange d'échalotes, ajouté du poivre, du gros sel (fleur de l'Île de Ré en l'occurrence), un peu d'épices au jugé, une pointe d'ail (j'en fous partout) et du Beaufort en petits dés. Et ça mijote. Puis j'ai ajouté la chair des pommes en une sorte de purée grossière.
Puis j'ai préparé une sauce avec 1/3 de vinaigre balsamique 2/3 de Porto (j'ai fini la bouteille du coup), que j'ai laissé réduire tout doucement, j'ai ajouté un peu de miel et de vinaigre de miel (merci Rémy, mon ami apiculteur, et sexy), du sel en poudre très fine et du poivre de même.
Une fois la farce refroidie, je l'ai mise dans les pommes évidées et le tout au frigo (avec du citron à l'intérieur des chapeaux pour ne pas qu'ils noircissent.
Et j'emporterai le tout chez les copains pour faire cuire au dernier moment.

A propos de copains, hier soir, nous dînions chez Lilian et Ludo (après des gaufres chez Virginie), et j'ai A-DOR-RÉ le jouet du chien !!! Un poulet... là rien d'extraordinaire, sauf que la valve dudit jouet est son trou du cul !! Mouarf !!!
C'est con mais ça m'fait marrer.

Aller hop, bon réveillon à tout le monde !!!

La Poste, un monde à part, indissociable du monde réél et pourtant tellement différent.

de Erwan

La Poste.
Comment dire ? Comment mettre des mots sur tout ce que cette institution recouvre ?
Le dessinateur Boulet en a fait un dessin tout a fait parlant. Quelquechose qui se termine par "si le paradis est une asymptote de la vie, l'enfer est un bureau de Poste".
La Poste de la Place Ampère, la Poste de ErwanéBruno.
Avec ses livreurs qui ne sonnent pas chez nous, et laissent un mot dans la boite en cochant la case "Absent". J'étais là, j'ai même passé la journée à monter notre cuisine.
Et une fois qu'il a déposé ce mot, nous sommes donc obligés d'aller chercher le paquet en enfer.
Un enfer fait de files d'attentes sans fin.
Un enfer fait de conseillers clientèles qui remplissent trois bordereaux pour vendre un carnet de timbre.
Un enfer qui ne trouve pas le paquet. Ben non, il y a du retard, alors les colis restent 24 heures de plus dans la camionnette avant d'arriver par tas.
Un enfer dans lequel on revient quand même, bien obligés que nous sommes par une subtilité de la loi qui fait de cette institution un organisme semi-privé mais de monopole d'Etat. La somme des inconvénients des deux arrivant à dépasser largement leur simple ajout.
Un enfer qui ferme aujourd'hui, lundi, sans rien dire ni écrire sur la porte, porte qui indique les horaires d'ouverture "lundi : 8h - 18h30 sans interruption"

Aujourd'hui, 31 décembre, 5ième jour de rétention du paquet de Bruno.
N'oublions pas.
(Il y a au moins un avantage à ce système, c'est qu'il est parfaitement égalitaire sur tout le territoire : que ce soit la Poste surchargée du Louvre une veille de limite d'impôts, ou la Poste de Najac (Aveyron, plus vieille poste de France ?), on y fait toujours la queue. On y attend toujours. On y est toujours aussi mal servi).

dimanche 30 décembre 2007

Loi antitabac : on peut ou pas ?

de Erwan

Bruno et moi, ça fait un sacré bout de temps qu'on attend l'application de la loi anti-tabac. Dès qu'on arrive au Station B, comme avant au Cox à Paris, qu'on pénètre cette masse de fumée, on se dit : Vivement le 1er Janvier !
Et là, Paf !
Notre Bien Aimé Gouvernement nous pond une dépêche de dernière minute pour nous gâcher notre réveillon.
Et je me dis que la loi anti-tabac est l'exact reflet de ce que les lois sont devenues : si il n'y a pas de contrôle, on s'en fout.
Plutôt que de décaler la mise en application de cette loi, soit le 2 janvier, soit le 30 décembre -pourquoi ne pas imaginer faire comme "premier jour sans cigarette" un réveillon ? tant qu'à créer l'événement, autant le faire par un vernissage de premier ordre..-
Donc, plutôt que de décaler la mise en application, Notre Bien Aimé gouvernement nous explique que "la date est maintenue, mais il n'y aura pas de contrôle". Sous-entendu, "Jacques a dit à dit, mais Jacques ne regarde pas".Pourquoi est-ce particulièrement pernicieux comme annonce ? Parce que ça entretien l'idée que ce qui n'est pas contrôlé ou imposé est sans valeur.
Pendant 24 heures, il y aura une loi, et le gouvernement nous incite ouvertement à ne pas la respecter. A quoi bon l'avoir fait voter pour le 1er janvier, alors?

(j'avais ensuite ajouté tout un pavé sur le fait que tout se perd, ma bonne dame, si on fait des lois qu'on demande de ne pas respecter, alors évidemment, les citoyens ne respecteront que ce qu'on leur impose avec force contrôles et matériels coûteux, mais Bruno a usé de son droit de regard pour me dire que je suis un vieux con. Alors que je ne suis pas si vieux, en fait.)

samedi 29 décembre 2007

Saturnales

de Bruno

Outre la grande suspension de la cuisine dont parlait Erwan, hier on a acheté une guirlande électrique à moitié prix. D'ailleurs, on mangera des huîtres le 2 janvier avec gourmandise économe.
Avec cette guirlande, qui servira un jour à la déco de notre chambre, je réfléchis encore, j'ai à nouveau pensé à Noël, la fête en elle-même. Chez mes grands-parents, j'ai fait une cure de télé, et j'ai regardé "C dans l'air" surFrance 5, dont le thème était Noël en 2007 avec des représentants des trois grandes religions monothéistes et un philosophe des religions (la vidéo de l'émission est sur la page du site).
Il ont surtout parlé de la perception de cette fête chrétienne par les juifs et les musulmans, c'était fort intéressant (le chercheur musulman était super mignon).
Et j'ai recherché ce qu'il y avait avant Noël (une petite page du Ministère de la Culture en parle), avant que cette date ne soit décrétée officiellement anniversaire du Jésus par l'Eglise catholique (en 354 par le pape Libère)... LES SATURNALES ! Bien sûr !!!

Voilà ce qu'on faisait juste après le solstice d'hiver (merci cosmovisions):
Indépendamment des cérémonies religieuses (en l'honneur de Saturne donc) qui en étaient l'élément essentiel, les fêtes présentaient un caractère tout particulier de gaieté et de licence.
En ces jours, les esclaves, coiffés du pileus, emblème de la liberté, étaient dispensés de leurs travaux ordinaires, ils étaient avec leurs maîtres sur le pied d'égalité, et même ceux-ci les servaient de leurs propres mains dans un banquet. On s'envoyait des présents. On courait les rues avec des cris joyeux (Io Saturnalia). On échangeait de libres propos, et la fête se poursuivait pendant la nuit, à la lueur des flambeaux.
Tout le monde se coiffait du pileus. On se réunissait en de gais repas. Les écoles, les tribunaux étaient fermés. Il était sursis aux exécutions capitales, on ne pouvait sans sacrilège commencer une guerre.
(le tableau de Antoine-François Callet fait partie des collections du Louvre)
Y'a pas à dire, les Romains savaient bien mieux s'amuser que ces barbants de cathos...

vendredi 28 décembre 2007

Daft Punk Alive 2007

de Erwan

Bon, moi je veux bien que Bruno parle d'Ikea, de carrelage et de siliconage, mais l'info importante d'hier, c'est qu'on est ensemble à nouveau. Pas de rupture passée, mais de séparation forcée, fêtes de fin d'année* oblige.
Nous avons donc pu tester les relations inter-régionales que la SNCF offre au départ de Lyon, afin de retourner dans nos familles respectives collecter moult foies gras et chocolats.
Mais une semaine, c'est long, il était temps que ca cesse !
Et pour répondre à la question de Xavier dans le message précédent, non, nous n'étions pas à la piscine ce soir; c'était bien ?
Nous étions comme annoncé chez Ikéa, en train de se faire rembourser les parties de meubles inutilisées pour la cuisine, et de dépenser le double à acquérir d'autres objets beaucoup plus utiles.
Par exemple, cette suspension du meilleur goût qui éclaire désormais notre cuisine.
Question quizz sur cet objet : saurez-vous deviner (ou compter, mais c'est plus long) combien d'ampoules le compose ?
Et puis sur le retour, on était facile à suivre au bruit : j'écoute en boucle et très fort le cadeau (de fin d'année) de mon chéri.

*je préfère dire fêtes de fin d'année plutôt que fête de noël, parceque c'est moins connoté religieusement; je vous invite d'ailleurs à regarder avec beaucoup de recul les pérégrinations religieuses des maîtres du monde :Dieu domine le débat présidentiel américain, où les candidats doivent faire profession de foi et ré-affirmer que Dieu a créé le monde en 6 jours il y a 6000 ans sous peine d'être disqualifié(e). Donc, soyons prudent, parlons de fêtes de fin d'année.

jeudi 27 décembre 2007

Carrelage et siliconage

de Bruno

Aujourd'hui que nous sommes à nouveau réunis à Lyon chez nous, on bricole !
(qui saura nous retrouver l'extrait vidéo du Cœur a ses raisons séance bricolage ?...)

Erwan est au carrelage.

Bruno est au siliconage.

D'ailleurs, vous aurez peut-être remarqué un objet devant moi. C'est une patate. Eh oui ! Car la patate est l'amie du siliconage !

Pour faire de beaux joints de silicone, utilisez une pomme de terre et coupez-la aux dimensions voulues. En un coup de patate, le joint est lisse, régulier, et pas une goutte sur les doigts !

C'est efficace et écologique.
La Patate, ça donne la patate !
Bon,c'est pas tout ça, mais on file chez Ikéa !

samedi 22 décembre 2007

Ce que je lis en ce moment

de Bruno

Demain, je prends un train direct Lyon-Tours pour aller rejoindre toute ma famille pour Noël. Ce n'est pas un TGV, mais un "train" (pas de précision sur le billet), et donc le voyage dure plus de cinq heures. C'est beaucoup mais c'est de très loin la forme la plus agréable et écologique pour faire ce trajet. Et puis j'aime beaucoup voyager en train, a fortiori dans des train à vitesse moyenne. J'espère juste qu'il ne sera pas plein de gosses hurlants...

Alors je vais justement prendre avec moi, les deux livres qui m'accompagnent en ce moment, et qui n'ont rien à voir.

Seconde Fondation, d'Isaac Asimov, la troisième partie du cycle de Fondation. En poche chez folio SF.

Les Cinq Girouettes, de Jean-Louis BORY, en une édition Ramsay de 1979 que j'ai trouvée à la braderie des livres sur la place Bellecour il y a un mois. C'est une biographie de Cambacérès.

Deux livres qui n'ont vraiment rien à voir, ce qui évite certains mélanges de récits comme j'en ai vécu en lisant plusieurs livres de science-fiction du même genre dernièrement.

Fin d'un "blog", retour du journal

de Bruno

En attendant que Julien & Raphaël finissent leurs courses (faire des courses le samedi précédant Noël, faut avoir du courage), je viens de fermer le petit blog personnel que j'ai sur LiveJournal.
Au départ, le 30 janvier 2001, je l'avais ouvert pour rendre inviolable mon journal personnel (intime), que jusque là j'avais tenu sur des cahiers (merci Clairefontaine) mais je soupçonnais alors mon ex de le lire, ce qui est très désagréable, non ?
Ce journal, je le tenais plus ou moins régulièrement, selon les besoins et les envies, et les entrées étaient privées, strictement pour moi seul. Et peu à peu, c'est devenu un "blog", de plus en plus de messages étaient publiques, tout en continuant à étaler ma prose toute personnelle. Pas mal de politique, des infos sur l'homophobie, un peu de prosélytisme athéiste, un peu d'hommes et quelques nouvelles plus personnelles.
Mais depuis qu'on a ouvert ce blog sur notre nouvelle vie à Lyon, je ne me sers plus de LiveJournal que comme un journal personnel, comme avant. Alors ce matin j'y ai annoncé que c'est ici qu'il faut venir pour avoir de nos nouvelles.
Cette image, c'est celle qui sert d'icone à mes pages LiveJournal, une dédicace de Ralf König faite à la librairie BlueBookParis il y a un ou deux ans, spécialement pour moi(noter le tatouage sur l'épaule de Ramon).

vendredi 21 décembre 2007

La magie de Nâël...

de Bruno
En ces derniers instants de présence sur mon lieu de travail en 2007, je ne peux pas résister... au risque de vos endommager les boules.
Fenêtre externe

"Le niveau baisse"

de Bruno

Au fur et à mesure que moi-même et ceux que je côtoie vieillissent, j'entends et je lis de plus en plus "les jeunes ne savent plus écrire".
Et de plus en plus je me dis qu'il y a une véritable anomalie qu'il va bien falloir corriger tôt ou tard : pourquoi le code orthographique du français n'a-t-il pas changé depuis le XVIIIe siècle ? (cf. réforme de 1740, la seule de grande ampleur jusqu'à aujourd'hui).
La République a créé le système métrique pour rationaliser les mesures, les adapter au temps, alors pourquoi ne ferait-on pas une rationalisation de l'orthographe ??
Que quelqu'un m'explique pourquoi artichaut prend un T final, pourquoi on continue à écrire oignon alors qu'au XIXe siècle on trouvait la graphie sans I, pourquoi on met un H à haricot (on n'en mettait pas au XVIIe). Que des érudits lettrés de la Renaissance aient trouvé qu'il était plus "beau" d'écrire femme plutôt que fame (forme médiévale) pour faire plus "latin", c'est entendu, mais qu'on continue sans rien changer c'est idiot.
Les Allemands ont essayé de changer leur orthographe (en 1996, obligatoire depuis 2005), et c'est un peu beaucoup le bordel depuis. N'empêche, le double S a définitivement remplacé le ß et puis personne n'en est mort. Et le reste finira par se tasser, toujours sans aucun dommage corporel ou psychiatrique.
Ce ne sont pas les jeunes qui orthographient mal, c'est l'orthographe qui est morte-vivante. Et l'orthographe étant devenue si inadaptée, on en arrive au langage "texto"... A résister avec des institutions aussi conservatrices que l'Académie Française et l'Education Nationale, on va finir par faire tout exploser. Je ne parle même pas de la compétitivité du français par rapports aux autres plus logiques (l'espagnol par exemple).
Combien de graphie possibles pour le son "è" ?> Plus d'une dizaine (è, ê, ai, aî, aie, aix, ei, ey, ais, ait, ay, aient, ect, ep, et).
Combien de graphies possibles pour le son "s" ?> Au moins huit (s, ss, t, c, ç, x, sc, th).
Combien de prononciations différentes pour une lettre A accompagnée?> On trouve de tout ("a, è, en, ha, aë, in, ou, aille"...).
Combien de mots imprononçables sans entraînement ?> faisan, chrysanthème, chaos, appendice, zinc, eczéma, jeûne, gageure, seconde, etc.
Quelle logique entre les prononciations de mille et aiguille ? Entre abbaye, cobaye et balayer ?
Je le sais bien, ces irrégularités ont (presque) toutes une explication historique, et alors ? Je ne parle pas de syntaxe, je ne parle pas de grammaire, je ne parle que d'orthographe lexicale, l'orthographe qu'on dit "d'usage".
Comment appelait-on le droit du nord de la France avant le Code Civil ? Le "droit coutumier". Ouais, autant dire le droit d'usage, non ?..

jeudi 20 décembre 2007

Léguman !

de Bruno

En rangeant un dossier, je me suis mis à siffloter le générique de fin de... Téléchat ! Sans raison.
"Y'a bien trente-six sortes de chaaaaaaats, des p'tits des gros des angoraaaas, chat de goutière et chat siamoiaaaaas (accent anglais de la cuiller à thé), y'a qu'une télé c'est Téléchat"
Toujours est-il que je me suis jeté sur DailyMotion dès que j'ai eu un peu de temps. Je regarde un épisode ou deux... et là : la révélation !
LEGUMAN !
Léguman, la série débile que les légumes regardent dans le frigo une fois la porte refermée.
Léguman, c'est un résumé des feuilletons débiles genre Spectreman, X-Or ou SankuKaï, mais des décors et costumes encore plus pauvre et bidouillés, tourné en Super8 et avec toujours la même bande-son, et l'inévitable "Les carottes sont-elles cuites ? Non !".
Du deuxième degré dont je ne suis pas certain que le public (enfants) saisissait la nuance, quoique.
J'ai fait quelques recherches rapides, mais pas grand chose sur cette mini-série dans la série Téléchat si ce n'est cet article (que l'article de Wikipédia résume).
En regardant bien l'épisode de la caisse-enregistreuse qui fait flamber les prix, on voit des étiquettes dans une langue que je ne connais pas, genre néerlandais... Est-ce donc une série française faite par les réalisateurs de Téléchat ou bien une sous-série achetée ?...
Dans ce même épisode, la caisse maléfique porte une touche avec une icone de téléphone. Étrange... La caisse aurait-elle déjà été reliée à un réseau utilisant les fils du téléphone ?...
Mystère sur Léguman...

PS : J'apprends aussi que l'un des auteurs de la série Palace, que j'adule, est également le co-auteur de Téléchat : Roland Topor.

Anniversaire du Yaourt

de Erwan

Tiens !En parlant d'anniversaire de yaourt, voici ce que j'avais enregistré pour l'anniversaire* d'une autre Danette (et d'un proche)...

Vous apprécierez les effets spéciaux, le jeu d'acteur, la musique, la composition, les décors (c'était à Paris), et le tout filmé en une seule prise !

Fenêtre externe

Du grand art, non ?


* on parle d'anniversaire de yaourt quand on mange le yaourt PILE à la date de péremption.

La crème dessert et moi

de Bruno

Ce petit pot de crème Danette et moi, on a la même date anniversaire !
(genre...)

mardi 18 décembre 2007

Place Carnot

de Bruno

En ce moment, place Carnot (la place face à la gare de Perrache), il y a le Marché de Noël. A priori, pas le genre d'événement qui me soulève d'enthousiasme, mais celui-ci est quand même bien grand d'une part, les chalets ne sont pas cucul, les produits sont souvent sympas (produits régionaux) même si chers, et la décoration vraiment réussie. D'ailleurs cet arbre illuminé me plaît :
Notez bien que l'ombre au milieu du tronc n'est pas voulue, c'est un petit monument aux morts de 14-18 surmonté d'un casque de poilu. La silhouette est coquasse...

Ligne C du métro

de Bruno

Il ne restait qu'une seule ligne de métro et funiculaire* que je n'avais pas empruntée, la ligne C, la jaune, celle qui relie les stations Hôtel de Ville à Cuire, la petite jaune sur les plans.
Nous l'avons prise depuis le bas (Hôtel de Ville) jusqu'à la station Croix Rousse où l'on allait pour voir un copain qui tient un chalet au Marché de Noël.
Cette ligne est issue de la ligne de funiculaire Croix-Paquet ouverte de 1891 à 1972, et de la ligne de chemin de fer Croix-Rousse/Sathonay ouverte de 1861 à 1953.
Et ce qui est particulier, c'est que les motrices sont à double système : rail et crémaillère, et qu'en plus l'alimentation se fait par caténaires comme un tramway. Bref, il y a des pages et des pages sur cette ligne écrites et sur d'autres sites encore.
La station Croix-Paquet("Gros-Paquet" selon un copain...) a une pente impressionnante sur les quais, et je pense qu'il doit falloir pas mal saler en cas de verglas.
Par ailleurs, à la station Hôtel de ville, ou il y a un quai de chaque côté de la seule voie, une porte s'ouvre sur un gros pilier, les quais n'ayant pas été prévu pour le type de rame utilisé.
Et dans l'escalier de correspondance avec la ligne A, toujours à Hôtel de Ville, il y a une fresque émaillée qui m'a d'abord fait penser à Delaunay, et dont j'ai oublié l'auteur, mais j'ai quand même fait une petite photo. Elle me plaît beaucoup.





*funiculaire : J'adore ce mot aux sonorités évocatrices... Bon, en vérité, funiculaire, ça vient de funiculus, petite corde en latin, et ça concerne tout type de cordes (ingénierie, anatomie, mécanique rationnelle), comme l'indique le TLF. Donc, aussi par exempl le cordon spermatique (tous les nerfs, vaisseaux et tuyauterie qui alimentent chaque testicule) !

dimanche 16 décembre 2007

Vous êtes Pref ou Têtu ?

de Erwan

Suite à une remarque de Supermama, qui appelle plus qu'une simple réponse, je fais un rapide billet sur la presse gay.
Depuis bien longtemps, il existe Têtu, un magazine avec des couvertures parfaitement racoleuses, faites d'une plastique sans faille, mais pas imperméable.

Et puis il y a Pref, qui se démarque immédiatement par une couverture .. racoleuse .. plastique .. able.

Voilà pour l'aspect extérieur de ces revues.

Que Têtu fasse un calendrier, c'est un plus évident comme argument de vente, "c'est sûr" !

Maintenant, si on regarde l'intérieur, il y a matière à quelques interminables secondes de débat.
Dans le cas de Têtu, on a droit à des articles qui abordent souvent des thèmes -bien que prévisibles- intéressants, mais dont le contenu est parfaitement creux. Creux genre vide avec rien dedans. J'ai en mémoire un long article sur "Être gay chez les pompiers", qui relatait les fantasmes d'un pompier (anonyme) et c'est tout. Point d'ouverture du débat au delà de la braguette, après avoir éclusé les questions sur les douches collectives, la tartine du sapeur et les soirées bien arrosées.
La plupart des articles me semblent largement incomplets ou mal documentés, ou bien se basent sur des statistiques issues de leur site internet : sur la droite, vous pouvez voir qu'en ce moment, ils recherchent des témoignages de jumeaux gay, tout un programme.
D'un autre coté, Pref aborde fréquemment des thèmes inhabituels -"Je te quitte !" c'est pas ce qu'il y a de plus vendeur, vous en conviendrez -, mais qu'ils complètent d'article d'un conseiller conjugal, qu'ils émaillent de statistiques, de témoignages aussi, bien sûr, mais dans un style construit, réfléchi, visiblement destiné à être lu puis relu. C'est d'un abord plus aride, certes, mais c'est beaucoup plus riche et instructif. En fait, je peux comprendre qu'on achète la reliure dorée en croûte de cuir pour protéger ses Prefs, alors que ça n'a aucun intérêt pour les Têtu : la seule chose bonne à faire avec, c'est d'encadrer la couverture, la mettre à la suite des autres dans le couloir, et recycler le reste.
A titre de comparaison, on peut dire que Têtu, c'est le Elle masculin : une concaténation de trucs pas intéressants qui font passer le temps chez le coiffeur entre deux publicités (exemple de publicité Têtu ci joint).

Cela dit, ils ont bien ciblé leur public..

Sur le tableau un peu gris foncé que j'ai dressé sur le dos de Têtu, il faut mettre quelques bémols :
- puisqu'ils parlent de futilités, ils ont fait un article (d'une bonne dizaine de lignes) qui comparait les Snorkies aux demoiselles de rochefort avec des poils. Un hommage dont nous ne sommes pas peu fiers.
- Ils font tous les ans (deux fois par an ?) un numéro spécial "Têtu +" uniquement consacré au Sida, et pour le coup, là, ils sont super bien renseignés. Ils y abordent toutes les facettes de la question, depuis la contamination jusqu'à la mort, en passant par les aspects psychologiques, financiers, professionnels, amoureux, médicamenteux -tous les traitements sont expliqués avec leurs effets indésirables respectifs, de quoi savoir donner des leçons à des médecins non spécialistes-.. une bible mise à jour tous les ans.
Vous ne vous sentez pas concerné(e) ?

Bref, vous l'aurez compris, nous, on est abonnés à Pref, et on paraît dans Têtu.

samedi 15 décembre 2007

Les Briconautes

de Bruno

L'aventure date d'une semaine, mais il faut que je raconte, tellement on s'est amusés !

Avec notre ami Laurent, un p'tit jeunot de 23 ans, on est allé à Villeurbanne en métro. C'est bien agréable de prendre le métro pas uniquement pour aller bosser.
Bref, nous arrivons chez ADS Les Briconautes pour acheter des vis, du ciment, du vernis, des joints de robinet, etc., de quoi continuer les travaux dans la cuisine.
Dans notre visite des rayons quincaillerie (Erwan était à la plomberie), on a découvert ça :

Quel choc de se retrouver nez à nez (...enfin pas vraiment son nez) avec ce bel ouvrier de chantier ! Le regard droit et déterminé, les équipements de sûreté (casques et chaussures) de rigueur et sa combinaison, négligemment ouverte jusqu'au pubis, glabre.

Bon, d'accord, cet ouvrier est en plastique, il n'a pas un poil (les ravages de la métrosexualité) nulle part, mais quelle plastique ! (oui, c'était facile)
Le plastique, c'est bien connu, c'est fantastique, et surtout fantasmatique en l'occurrence...

Je ne sais pas qui avait bien pu découvrir ainsi ce mannequin, mais nous on riait comme des bécasses.

Nous avons continué notre exploration du magasin...

Et là, à nouveau un choc esthétique, mais artistique celui-ci !Quelle fraîcheur que ce paysage alpestre, ce torrent bouillonnant, encadré d'un chalet sans âge et de sapins en pleine verdeur ! Mais ce qui emporte mon esprit par-delà les choses terrestres, ce sont les monts enneigés à l'horizon, que le soleil du printemps baigne d'une vigoureuse lumière dorée...

Après un tel ouragan de lyrisme, la direction artistique du magasin avait heureusement pensé à reposer nos âmes d'un paysage naturel empreint d'une douceur infinie.
Ces cygnes majestueux glissent sur l'onde miroitante de ce lac paisible, infinie sérénité aux rivages d'automne...

Enfin, et je profite de cette occasion pour féliciter la DA du magasin de son audace, de son défit face aux fausses pudeurs bourgeoises, nous découvrîmes cette œuvre splendidement visible au milieu de la section "décoration".

Cette femme nue évanescente ne redoutant pas d'exposer son sexe libre devant l'artiste à son réveil, eût presque éveillé une certaine hétérosexualité chez Laurent et moi. D'ailleurs, le panneau d'urgence situé en dessous nous rappelait bien à la raison.

Epuisés par tant de spectacles, nous finîmes par rejoindre les caisses, et tandis que nous faisions la queue, on ricanait en regardant des chauffages à pétrole imitant des feux de bois, et en particulier le modèle avec de splendides fers forgés en plastique peint massif, aux motifs Louis XV du meilleur effet...
Une petite mamie est venue nous demander, voyant nos regards experts, "ça marche bien ce système ?". Elle était tout à fait sérieuse, je n'osais lui dire ce que j'en pensais...
"On ne fait que regarder vous savez, mais le chauffage a l'air efficace.
-Et lequel est le meilleur d'après vous ?
-C'est une question de goût, mais je pense qu'il ne faut pas mettre trop cher non plus, et un simple brûleur qui n'imite pas un feu de bois est tout aussi efficace.
-Merci jeune homme", finit-elle en souriant largement, tandis qu'elle se tournait l'air dubitatif vers son amie qui l'accompagnait en disant que tout de même, le modèle le plus ouvragé était vraiment le plus joli, non ?

Allez visiter Les Briconautes à Villeurbanne, métro ligne A, station Flachet, vous y êtes directement !

Freeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee !

de Erwan

4 jours !4 jours après UN SEUL coup de fil à Free, et on est connectés !
Quand je repense à Neuf Télécom qui voulait nous imposer une carence de 30 jours entre le retour de la neuf box et la résiliation effective (soit 30 jours sans connection du tout !.. et je fais quoi, moi pendant ce temps ? je tricote ? je vais dans des bars-de-la-vraie-vie ? je fais mon marché de noël ? je monte ma cuisine ?)
Bref, quand je vois ce que je vois, et quand j'entends ce que j'entends, je suis bien content de penser ce que je pense. Et toc, bien fait pour la neuf box de merde.

mercredi 12 décembre 2007

...ça vient

de Bruno

Bon évidemment, on a nos récits de la Fête des Lumières, de la visite des copains durant ce weekend très couru, de la cuisine qui reprend une forme viable, de la connexion qui progresse (Free a récupéré la ligne), des voyages pour les fêtes, etc.
Mais à partir du boulot, c'est pas drôle et pas pratique.
Donc, patience... ça vient.

vendredi 23 novembre 2007

Jusque là tout va bien...

de Bruno

Pas encore eu l'occasion de "souffrir" de cette absence de connexion à la maison...
Les Annuaires ayant été distribués dans l'immeuble il y a quelques jours, on a même pu trouver deux-trois adresses dont on avait besoin. Je n'avais pas ouvert un annuaire papier depuis des lustres.
La consultation du courriel en ligne depuis le bureau n'est pas super pratique, mais c'est encore faisable.
Ce sera sans doute le tchat qui va nous manquer le plus...
En tout cas, Erwan n'est ainsi pas détourné de son labeur de ces jours-ci : le réaménagement de la cuisine (pour ma part, aujourd'hui j'ai mal aux genoux d'avoir monté et descendu des dizaines de fois les 100 marches afin de déposer à l'appartement les meubles de ladite cuisine).

Passage de relais

de erwanébruno

A partir de cet aprèm, plus de connexion dans l'appartement.
Je vais renvoyer le modem-routeur de Neuf tout à l'heure, afin que Neuf rende la ligne disponible et que Free puisse la reprendre. On espère maintenant que les deux sociétés seront rapides, ce qui est loin d'être évident avec les fournisseurs d'accès...
J'aurais été tout de même curieux d'observer combien de temps Neuf aurait continué à fournir l'accès alors que la résiliation est faite depuis belle lurette et que l'autorisation de débit est annulée. On ne va pas prendre le risque de faire durer.
Je pars à Paris ce soir, rejoindre Erwan à la soirée d'anniversaire de Kader, et on revient dimanche. Et alors il faudra attendre.
Nous n'aurons plus que les connexions au boulot, éventuellement au cyber-café de la rue Vaubecour, et peut-être à la bibliothèque municipale du 2e arrdt, dans la rue, mais les horaires sont très limités et c'est fermé le lundi (on se demande bien pourquoi, alors qu'en plus l'abonnement est payant).

jeudi 22 novembre 2007

P'tit bonheur...

de Bruno

Bon, aujourd'hui, il a plu des cordes presque sans discontinuer, c'est donc un peu moins beau que les bourrasques de feuilles d'automne de mardi, forcément.
Néanmoins, j'ai encore profité des transports publics ponctuels et confortables avec grand plaisir....
..D'autant plus plaisant grâce au sourire timide de ce garçon d'une vingtaine d'années, brun au menton carré et aux yeux verts, aux traits ronds, aux mains épaisses. A quelques mètres de moi dans le métro, il était debout avec une amie qui a fini par être intriguée, s'est retournée vers le destinataire du petit sourire, avant d'elle aussi me sourire et de frapper le genou de celui qui ne l'écoutait plus très attentivement. Durant quelques stations nos regards se sont renouvelés, curieux et amusés.
Station Bellecour, ils se sont levés pour descendre. Le garçon est sorti le dernier de la rame, tandis que je me demandais un peu si je n'allais pas sortir aussi. Mais quand le signal de fermeture des portes a retenti, je leur ai simplement envoyé un signe d'au-revoir, et alors que le métro repartait, alors que le garçon me faisait signe lui aussi, timidement, son sourire peut-être un peu déçu, alors je lui envoyai un clin d’œil aussi tendre que possible. Son sourire s'est ouvert en grand et nous avons disparus l'un à l'autre.
On se reverra peut-être. Peut-être pas. Peu importe.
J'ai sans doute vieilli.
J'ai déjà connu bien des fois ces échanges dans le métro parisien, et plusieurs fois je suis sorti pour rejoindre le garçon, ou bien c'est lui qui est remonté in extremis avant la fermeture automatique...
Aujourd'hui, je me dis que ce petit bonheur est suffisamment délicieux pour ne pas avoir besoin d'essayer de le prolonger. Je laisse le hasard faire. C'est parce qu'ils sont imprévisibles et furtifs que ces moments sont succulents.
Ah revoir Erwan, demain soir, enfin !

mardi 20 novembre 2007

C'est beau...

de BruZ

Aujourd'hui à Lyon, l'atmosphère m'était superbement automnale.

Un vent du sud presque chaud, mais un vent à décorner les boeufs !
Toute la ville est jonchée de feuilles mortes.Celles-ci ont été grillées par le froid des semaines passées, et décrochées sans vergogne par les puissantes masses d'air. Et comme le temps est sec, elles volent partout, s'entassent dans les moindres recoins, et s'envolent à nouveau, tourbillonnent, passent entre les jambes, surgissent devant soi, et dépassent le tram, dévalent les escaliers du métro, se coincent dans les abribus, et fouaillent les passants...
En sortant de la Maison de la Danse, rejoignant la station de tram, j'étais sur un nuage de douceur grâce au spectacle de Gilles Jobin, vraiment superbe, tout ce que j'aime dans la danse : sans décors, sans chichis, sans effets spéciaux ; juste la scène, l'éclairage simple de projecteurs dont l'intensité seule variait, la musique sans à-coup, sourde tout au long du spectacle, électronique et répétitive (au sens minimaliste), et les danseurs. La chorégraphie très sensuelle, les corps glissaient simplement dans leurs mouvements, sans effets musculaires (en apparence bien entendu), fluides, et en couples, le thème du spectacle : DOUBLE DEUX.

Alors cet afflux de sentiments esthétiques de l'art et de la nature me faisaient glisser aussi, mouvement prolongé par la marche tellement douce du tramway.


Enfin, sur la Place Carnot, j'ai traversé le marché de Noël, encore en montage, désert.

C'est beau l'automne.

lundi 19 novembre 2007

Trop tard...

de BruZ

Je reviens de petites courses au SPAR de la rue Franklin, pas donné d'ailleurs cette superette ! J'en regrette mes Franprix avec leurs produits Leader Price.
Sur le chemin, v'là-t'y pas que je vois un 4x4 (beurk) noir (rebeurk) garré sur le passage piétons (rerebeurk)!!! Déjà, les 4x4 m'énervent, mais alors quand ils sont garés n'importe où, j'enrage ! Je vais faire mes courses en ruminant, et non sans avoir retourné le rétroviseur passager, oups je ne l'avais pas vu !, mais heureusement sans le casser. Puis je repasse avec mon cabas (Non, merci madame la caissière, je ne prends pas de sacs en plastique), et je vois que le 4x4 est parti.
BIEN LUI EN A PRIS !...
Car de retour à l'appartement, je feuillette Le Monde de ce week-end, et dans sa sélection d'articles du New York Times, je lis qu'à Athènes une association colle des autocollants orange fluo sur les bagnoles mal garées. Bonne idée, je félicite ces citoyens. Je lis aussi qu'ils font référence au collectif français "les dégonflés", qui dégonfle les pneus des 4x4. Cette action étant tout à fait légale, puisque ne dégradant pas le véhicule.
Ce maudit 4x4 serait resté sur le passage piétons en bas, et je serais allé illico presto mettre une allumette dans la valve pour la bloquer en position ouverte.
Les Dégonflés conseillent de dégonfler deux pneus à cause de la roue de secours. Mais je pense que ce doit être suffisamment chiant de changer une roue pour que le propriétaire comprenne, non ?
Erwan ne va pas beaucoup aimer cet article, "c'est sûr"...Sarkozy non plus d'ailleurs... mais au fait, il est mort Sarkozy ? On l'entend plus.

Spectacle pas top

de BruZ

Vendredi dernier, je suis allé à la Maison de la Danse, voir Peplum, le spectacle de Nasser Martin-Gousset.
Un ami danseur à Paris, m'avait dit qu'il ne trouvait pas ce chorégraphe terrible, que Martin-Gousset faisait beaucoup de déjà-vu.
A l'issue de la représentation, il y eut de simples applaudissements, pour les danseurs, et puis c'est tout. Pas de rappel.
Je n'ai pas applaudi très fort non plus.
Il y avait certainement de bonnes idées, des moments vraiment intéressants, mais surtout beaucoup de longueurs, d'actions superficielles qui se voulaient profondes. Il y avait même un danseur qui jouait franchement mal dans la scène après son "massacre". Tout ça dure une heure et demi, mais je pense ç'aurait été intéressant en le résumant à 45 minutes seulement.
Etonnant commentaire sur le site de la Maison de la Danse : "Lors de la dernière Biennale, la première «superproduction» de Nasser Martin-Gousset à la Maison de la Danse a suscité un enthousiasme public et critique immédiat."Soit le spectacle a mal vieilli, soit les spectateurs de la Biennale de la Danse 2006 sont différents.

Mardi 20, je vais au spectacle de Gilles Jobin. J'espère que ce sera plus jouissif, en tout cas j'avais aimé deux de ces spectacles que j'avais vu au Théâtre de la Ville (à Paris) il y a quelques années.(quelqu'un peut-il me dire comment prononcer le nom de Jobin... Il est Suisse francophone, on devrait donc dire /jobin/ comme Jo etbain, non ? Chais pas, ça me gêne…)

jeudi 15 novembre 2007

Télétravail

de BruZ

Aujourd'hui, j'ai fait du télétravail !

Je devais avoir une réunion professionnelle à Paris, réunissant des collègues de plusieurs régions de France, mais à cause de la concertation gouvernementale, pas possible de se retrouver. Alors on a décidé de se réunir par sous-groupes régionaux. J'accueillais chez nous deux collègues, l'une de Vienne, l'autre de Besançon.
On s'est bien installé au bureau sur la mezzanine, on a connecté deux ordinateurs, et on bossait ensemble tandis que toutes les deux heures, un point était fait avec les autres groupes du pays. C'était nouveau comme organisation, mais ça s'est finalement très bien passé. On a fourni un bon travail tout en convivialité.
Bien sûr, on ne fera pas ça à chaque réunion mensuelle, mais de temps en temps ce sera désormais possible, et économique, et écologique, et sympathique.
Pour déjeuner, nous sommes descendus à la brasserie Espace Carnot, place Carnot (Perrache). Pour 14 €, j'ai mangé un gâteau de foie de volaille chaud très bon, un civet de cerf très bon, et un tiramisu tout à fait convenable, le tout arrosé d'un "pot de côte" (Côtes du Rhône, maintenant que je sais), parce que le Beaujolais, c'est pour ce soir avec une bande de copains au Station B, mon rade de prédilection.
A part la pizzeria Pino place Bellecour, je n'ai jamais été qu'emballé par les restos lyonnais, ça continue !
Et c'est quoi ça, hein ?....

Beau Métro

de BruZ

Ce que j'aime ce métro !Jetez un coup d'oeil à la station Saxe-Gambetta à la correspondance entre la ligne D et la ligne B. C'est très daté années tournant 70-80, mais je trouve que c'est resté beau... parce que ç'a été entretenu.

Un outil impressionnant

de BruZ

Je parle ici d'un outil de chantier, qu'on ne vienne pas me dire que ce titre est tendancieux...

Dans la rue, tout près des rives de Saône, il y a toujours un terrain béant du démolissement d'un immeuble.
Et dans ce que j'imagine être la perspective de la construction d'un futur immeuble à cet emplacement, des ouvriers font place nette, notamment sur les parties de pierres de taille des immeubles contigus qui dépassent.
Pour couper de manière nette et efficace et non dangereuse ces gros blocs massifs, une machine a été installée que j'ai vue fonctionner en rentrant à la maison. C'est une scie circulaire de plus d'un mètre de diamètre, montée sur un rail vertical vissé dans la façade de l'immeuble dont le bloc à découper fait partie. Les ouvriers restent à distance avec une télécommande pour diriger la coupe. C'est bruyant et spectaculaire....
ouais, je sais, ça peut paraître enfantin cette réaction, s'extasier devant un engin de chantier, c'est que je dois être resté un petit garçon qui aime les grues...

lundi 12 novembre 2007

A Lyon seul

de BruZ

A Lyon tout seul, je suis seul dans une grande ville, mais peut-être moins seul qu'ailleurs. Parce qu'il y a moins de monde, parce que le froid est plus mordant, parce que les collines m'entourent, parce que je suis presque sur une île, entre les bras brutaux et froids des deux fleuves...

Pas de zoyeuse vie ce soir, c'est sans doute l'hiver qui prend ses aises.
Envie d'hiberner dans un Trou jusqu'au retour du jour...

mercredi 7 novembre 2007

Incroyab'

de BruZ

Je n'en reviens encore pas...J'étais dans le bus, revenant du boulot, pas loin de la Part-Dieu si je me souviens bien...
(précision : j'étais assis dans le bus, à 19h30 ; et je pouvais même me payer le luxe de poser mon sac sur le siège à côté !)...
quand quatre ou cinq contrôleurs de la TCL (le réseau de transports de l'agglo lyonnaise) entrent par toutes les portes : CONTROLE SURPRISE !
Je sors ma carte Técély, pas de problème... et... mais... MAIS QUE VOIS-JE ???
RIEN.
Rien, justement : les contrôleurs ressortent et PERSONNE n'était en infraction, pas de jeune qui tente d'embrouiller le 'leur avec une excuse bidon, pas de bonne femme qui gémit, pas de râleur qui s'énerve... rien. Tout le monde en règle !
Dingue, non ?

lundi 5 novembre 2007

"Laboratoire astronomique de la création artistique"

de BruZ

Suite à la question postée en commentaire, je me suis penchée sur le livre pondu par le porte-parole de l'ancien maire de Châlon sur Saône, candidat à la mairie de Lyon : Perben.

C'est vraiment amusant !
Parmi les propositions, un Laboratoire astronomique de la création artistique !
Un laboratoire astronomique ? C'est quoi ça ? Perben propose d'utiliser l'ISS pour faire des expériences artistiques pour Lyon ?
”La fête du 8 décembre doit être une fête “spirituelle” au sens universel du mot. (…) Les oeuvres de lumière habiteront Lyon les jours suivants mais le premier soir, les rues doivent être rendues à l'ombre et à la seule lumière des lumignons et des vitrines, qui par la grâce de l'ombre ambiante, renoueront avec la caverne d'Ali Baba.”
Qu'on veuille éteindre les lumières des rues pour ne plus voir que les lumières des lumignons, à la limite, mais les vitrines ? Quelques lignes plus tôt il écrivait que la Fête des Lumières est devenu un barnum high-tech. Avec les vitrines des magasins, c'est certain, ça va devenir vachement moins commercial !
Planter un million d'arbres. Il me semble que jamais autant d'arbres n'ont été plantés dans toute la ville que depuis les aménagements urbains de la présente mandature (Collomb), non ? Il n'y a qu'à se promener un peu dans la ville pour voir qu'il y a beaucoup de nouveaux arbres encore sur tuteurs. Piquer les idées des autres OK, mais encore faut-il vivre vraiment à Lyon, y marcher, s'y promener, prendre les transports, pas seulement pour la campagne électorale.
Un centre ville piétonnier. Mais il fait partie de quel parti le Perben ? Les plus virulents opposants aux zones piétonnes, au recul de la place de la voiture, ne sont-ils pas les élus de l'UMP ?...“Je suis las que l'image physique de Lyon soit la sempiternelle basilique de Fourvière (…) Je me suis pris à rêver à une sorte de fil de soie entre les deux collines, portant en son centre une structure de verre (…) Et à l'intérieur une forme de prophétie qui devrait créer un mouvement international de curiosité.”
Euh... ça veut dire quoi ?
"Les JO en 2020, avec Genève et Marseille". Il faudrait peut-être déjà demander leur avis aux deux autres villes (et aux habitants aussi, non ?). Ensuite je doute que le CIO accepte une telle distance entre les villes, et surtout je doute que Marseille accepte de partager, en particulier avec Lyon au milieu.
“Organiser sur nos fleuves une sorte de vaporetto” : c'est déjà en étude dans l'équipe municipale actuelle, mais la comparaison avec Venise est hilarante : le Rhône, ce n'est pas la même chose qu'un canal de lagune !
"Lyon, “une ville femme”, qui prendrait la tête du “combat pour la reconnaissance des femmes (…), à travers une sorte de “fée stival” permanent."
Le combat est tout à fait louable et je suis à fond pour le féminisme. Mais ne faudrait-il pas d'abord regarder si la parité est respectée dans sa propre équipe ? Et la défense des femmes, ce n'est pas un festival, mais un engagement qui mérite un travail.En bref, il me semble que si un socialiste ou MoDem avait présenté un tel programme délirant, on aurait entendu les membres de l'UMP se gausser très fort du manque de concret de tout ça...
Qui est Perben ?
Il a été ministre des gouvernements Balladur, Juppé, Raffarin et Villepin (DOM-TOM, Fonction publique, Justice, Transports). Mais surtout il a été maire de Châlon sur Saône et député de Saône et Loire jusqu'en 2002. Mais bon, comme il est très ambitieux et plus ministre, il vise maintenant Lyon, c'est plus chic.
Le fait marquant pour 2007, c'est son parachutage à Lyon par la direction nationale de l'UMP aux législatives (histoire d'avoir un mandat local avant les municipales), sans demander leurs avis aux élus locaux, et finalement dans une circonscription dorée pour l'UMP, la 4e, celle des quartiers riches de la rive gauche (6e arrdt et nord du 3e). Pour le caser là, on a dû nommer l'ancien député en place (Christian Philip) "Représentant personnel du Président de la République pour la Francophonie", histoire de le calmer. Merci Sarkozy.
J'adore lire les commentaires de l'annonce du retrait du malheureux C. Philip sur son blog de campagne : pauvres militants UMP de Lyon qui croyaient à l'honnêteté...
Perben à Lyon, c'est un peu du n'importe quoi...

Santé !

de BruZ

Pour continuer sur le précédent message concernant les rapports entre Paris et Lyon (et vice-versa), j'apprends dans Impact Médecine, que Lyon est classée première en matière de santé.
La deuxième, c'est Paris, puis vient Rennes.
Les données prises en compte sont celles de la santé pure (mortalité, incidence par pathologie, comportements à risques...), de l'offre de soins (professionnels et équipements), ainsi que les facteurs environnementaux (pollution, criminalité, ensoleillement, espaces verts...). Bon, entre ces premières villes les différences sont minimes.
Ce qui est inquiétant, c'est que les disparités sont déjà parfois énormes entre des villes de plus de 100.000 habitants, mais que ce n'est qu'une statistique partielle. Les différences seraient gigantesques entre certains quartiers des agglomérations (sans parler des petites villes isolées).

Presse lyonnaise

de BruZ

J'ai acheté ce matin, en revenant des croissants, trois titres de la presses lyonnaise. LyonMag, la Tribune de Lyon, et le hors-série Culture de LyonCapitale (j'ai déjà lu plusieurs numéros de ce dernier chez Olivier qui nous avait hébergé en août).

Celui qui m'a semblé le plus intéressant, le plus indépendant, c'est LyonMag. Parce qu'il est le plus indépendant me semble-t-il, que ses articles utilisent un français actuel, que le courriel des journalistes est toujours donné avec leur nom, etc. En tout cas j'attends décembre pour acheter le numéro suivant.
Malgré sa ligne éditoriale très économique, j'ai beaucoup aimé la couverture de la Tribune.
Le petit dossier sur ce thème de la rivalité Paris-Lyon est amusant, même s'il n'apporte pas énormément. J'y ai simplement découvert que quelques grandes innovations sont nées à Lyon, et il y a quand même un article pertinent d'un historien qui remet cette rivalité en perspective depuis la Révolution. Ainsi Lyon et Paris ont presque toujours été en opposition de phase politique aux XIXe et XXe siècle, alors que désormais cela est apaisée (quoique... Sarkozy n'a pas pu visiter Lyon pendant sa campagne à cause des huées).

jeudi 1 novembre 2007

Tu viens pour ta sodomie ?

de BruZ

Ben rien que pour cette réplique tordante par Vincent Cassel (arf... Vincent Cassel... soupir), j'aurais déjà pu aimer ce film.

La liste des acteurs n'est pas mal du tout : José Garcia, Jean-Luc Bideau, Rufus, Claude Brasseur (les vieux du village, un peu à la façon Muppet), et Vincent Cassel donc. Et l'actrice principale que je ne connaissais pas, Mélanie Bernier, est étonnante : très lumineuse, très sensuelle, sexuelle souvent, même pas vulgaire.


Je ne sais pas vous, mais pour ma part, j'ai toujours trouvé les faunes hyper sexy. Avec leurs jambes de bouc, tous leurs poils, leur liberté, leurs joyeuse humeur... Et là, c'est Vincent Cassel qui est Pan himself ! Son maquillage et le trucage pour ses jambes m'ont enchanté, son jeu est très bon : obsédé sexuel hilare têtu infatigable, le faune parfait.

Quant à Sergio Peris-Mencheta (Karkos dans le film), même imberbe, est adorable au sens propre. Un corps impressionnant, un accent délicieux, un rôle qui s'épaissit au long du film, et son jeu (parfois trop sérieux ?) colle parfaitement au poète toujours au-dehors de la société.
Erwan n'a pas raffolé du film... Il n'est pas le seul, les critiques sont médiocres.
Mais moi j'ai bien ri, j'en ai pris plein les yeux... C'est juste un peu n'importe quoi, mais je trouve ça visuellement beau, et LIBRE !
Fenêtre externe

Influence littéraire

de BruZ

Une porte du deuxième étage porte une plaque cuivrée où est gravé "DESPEYROULT", et chaque fois que je passe devant cette porte, inévitablement, je pense à Thérèse Desqueyroux, le roman de François Mauriac.

Je ne peux pas m'empêcher d'imaginer que derrière cette porte vit un couple de grands bourgeois qui s'ennuient, les grands enfants sont partis, ils n'habitaient déjà plus vraiment là, le mari avec une bonne situation et beaucoup de réunions tardives, une femme qui ne travaille pas.
Dans le quartier où nous sommes (Ainay), ce ne serait pas étonnant.
Que cela se passe à Bordeaux (le roman) ou à Lyon (mon imagination), ce ne doit pas être très différent...
A me lire là, on pourrait penser que je m'ennuie à Lyon.
Non.
Mais je pense qu'on doit pouvoir s'ennuyer mortellement à Lyon.

lundi 22 octobre 2007

C'est bien Sidi Larbi Cherkaoui !...

de BruZ


Myth, par Sidi Larbi Cherkaoui, hier soir à la Maison de la danse.
Faudra le dire à DJ Moulinex, parce qu'on a trouvé ça très bien.

dimanche 21 octobre 2007

J'adore les cockers !

de BruZ

Non, mais, honnêtement, qui pourrait résister devant un tel regard vous implorant de lui donner quelques miettes de votre foie gras ?...

J'ai été fort !
Je ne lui ai donné qu'un peu de gras sur le bout de mon doigt
(...et la croûte de ma pizza, et un bout de gâteau au chocolat, et encore un peu de gras du foie).

Cette adorable chienne a des airs de Chat-peauté, ou bien je ne m'y connais pas.

Bon, mais faut pas exagérer quand même, ne pas en arriver là :

Une semaine, heure pour heure.

de Erwan

Cela fait exactement une semaine que je suis arrivé à Lyon, et que je suis passé d'un chez-moi à un chez-nous.
J'aurais pu arriver quelques jours plus tôt, mais suite à une désynchronisation, et les grèves de train aidant, je me suis perdu en route. Merci au passage pour les encouragements de Matoo. On fait ce qu'on peut, je ne suis pas parfait, parfois un peu emporté, mais je me veux sincère.
Autant quand ça va, tout le monde le sait, autant quand ça ne va pas... ben tout le monde le sait aussi.
Et quand je suis arrivé dimanche dernier, tout le monde, c'était Nicolas. Un Nicolas que Bruno avait invité à dîner, et qui a eu droit à la soupe à la grimace d'Erwan. Je te prie d'accepter mes excuses, Nicolas, il faut juste savoir que quand on demande machinalement à Erwan "Ça va ?", parfois, il réponds non, même si ce n'est pas la réponse usuelle. Je ne veux pas rentrer dans un monde de faux-semblant où tout est tout le temps merveilleux, on n'est pas chez les Bisounours, bordel.
Une semaine de chez-nous, ça ne change pas beaucoup par rapport à "avant". Ce qui change vraiment, c'est qu'on ne se permettait pas de critiquer l'autre sur ses us et habitudes en matière de rangement, alors que maintenant, les voix au chapitre sont égales.
Je suis le plus brouillon, et ce qui me sauve pour encore quelques semaines, c'est l'absence de meubles. C'est donc normal que l'appartement soit en bordel partout.. pour encore quelques semaines.
Pour meubler tout ça, on est allé chez Ikéa, comme tout le monde. Je ne pourrais pas dire si on est d'accord sur tout parce qu'on a les mêmes goûts, ou bien si c'est parce que la configuration de l'appartement est particulièrement propice à un seul aménagement "logique" ? Quoi qu'il en soit, ça devrait être bien. Ça en prend le chemin, c'est sûr!

samedi 20 octobre 2007

Essai de resto

de BruZ

Hier soir, pas eu le temps d'aller faire les courses, alors on est allé au Condé, bouchon situé dans notre rue :
Menu à 16 € avec entrée, plat et dessert.

Le décor est... traditionnel, pas tout jeune mais propre, pas trop de monde, pas trop de bruit, la serveuse adorable.

Nous avons pris chacun une salade lyonnaise en entrée (salade, oeuf poché, lardons, croûtons maison, tomate), très classique mais bonne et bien fournie.
Erwan a ensuite pris un pavé de biche (oui, de la biche dans un menu à 16 €!), un bon pavé, très tendre (pas évident pour de la biche) et très bien cuit.
Pour ma part, ayant très faim, j'ai pris une quenelle gratinée, impeccable aussi.
Chacun avait en plus une assiette de pommes de terre sautées avec un peu de haricots verts, histoire de ne pas mourir de faim...
En dessert, comme le fondant au chocolat qu'a choisi Erwan me semblant un peu trop lourd, j'ai pris... desprofiterolles.
J'ai oublié comment était le fondant, mais je me souviens très bien que les trois profiterolles étaient fraîches, bien fourrées de crème glacée, et généreusement arrosées de chocolat fondu maison (pas de simili-chocolat en tube).

J'ai adoré La Saucière électrique Seb sur la desserte, qui tourne pas très discrètement dès qu'il faut préparer du chocolat fondant (pour des profiterolles, par exemple).
C'était bien drôle ce détail vraiment "maison", et ça m'a rappelé les déjeuners du dimanche où ma mère préparait souvent une sauce mémorable pour arroser les asperges du jardin de Papy et Mamie... Je crois que c'était une sauce au beurre, simplement, mais j'ai encore en tête l'odeur du beurre frais fondu qu'accompagnait ce petit bruit de moteur de la Saucière...

On conseille donc vivement :Restaurant Le Condé, 26 rue de Condé, Lyon 2 (métro/tram/bus Perrache).

vendredi 19 octobre 2007

Le beau métro du monde...

de BruZ

Sans déc', le métro lyonnais, il est vachement beau !


Le summum, est atteint avec l'automatique de la ligne D (la verte sur les plans).


Le modèle des rames est assez typique du design fin 70's (conception des rames), tout en rondeurs et orange :
mais en plus l'intérieur est très confortable. Les sièges ne sont pas des banquettes tape-cul comme j'en ai connu (Paris, Londres, Montréal...), mais plutôt de véritables fauteuils inclinés...

Voire un peu trop inclinés, on s'avachit facilement...

C'est très lumineux sans éblouir, de large fenêtres bombées, le roulement est très doux, et comme la conduite est automatique, il n'y a pas d'à-coup...
J'ADORE !

(sans compter que ça ne sent ...rien)

jeudi 18 octobre 2007

GRAND CONCOURS !

de BruZ

Mais qu'est-ce donc que cet objet mystère trouvé chez Ikéa Priest ???...

Une demi-douzaine de biscuits suédois au chocolat offerte au gagnant (franco de port) !!!

Accident de tramway

de BruZ

Adeline, la voisine, et moi, étions dans le T2, tramway en direction du sud-est de Lyon, pour aller chez Ikéa à St Priest (Porte des Alpes).

Quand le tramway a donné un coup de frein très sec, avenue Berthelot. Pas de choc sensible, donc personne ne s'est étonné, mais au bout de deux minutes, le conducteur a annoncé qu'il fallait que tout le monde descende à cause de l'incident.

On a suivi tout le monde, et on a vu - comme sur la photo ci-contre - ce qui était arrivé à l'avant.
Le chauffeur du camion de livraison en cause qui répétait "Mais comment je vais remplir mon constat moi ?!". C'est sûr, il n'y a pas de case "tramway" sur la fiche...

mercredi 17 octobre 2007

Taniguchi

de BruZ

En allant chercher une salade tout à l'heure, rue Victor Hugo, j'ai regardé la vitrine d'une librairie "manga"(Momie Manga), et j'ai vu que Taniguchi venait de publier un nouvel album en France : La Montagne Magique (éditions Casterman, pour la première fois en format "européen").

J'ai failli craquer... mais je me suis dit qu'il valait mieux lire quelques critiques auparavant. Car j'ai adoré Un Ciel radieux, offert par SuperMama (ah SuperMama !... qu'elle me manque !!), et Quartier lointain, mais ne risqué-je pas d'être déçu cette fois ?...

Faut prendre des risques dans la vie, mais ça pourra attendre que j'écume quelques une des derniers bouquins achetés récemment.
Donc on va attendre.
Ma salade, une laitue achetée chez Cerise et Potiron, je ne l'ai finalement pas mangée, car Lilian a apporté de la mâche de son jardin. Le choix a été vite fait pour accompagner les croque-monsieurs !
La laitue attendra son tour.Merci Lilian, également pour les pommes du jardin et les tartelettes au chocolat du dessert, délicieux dessert...