samedi 29 décembre 2007

Saturnales

de Bruno

Outre la grande suspension de la cuisine dont parlait Erwan, hier on a acheté une guirlande électrique à moitié prix. D'ailleurs, on mangera des huîtres le 2 janvier avec gourmandise économe.
Avec cette guirlande, qui servira un jour à la déco de notre chambre, je réfléchis encore, j'ai à nouveau pensé à Noël, la fête en elle-même. Chez mes grands-parents, j'ai fait une cure de télé, et j'ai regardé "C dans l'air" surFrance 5, dont le thème était Noël en 2007 avec des représentants des trois grandes religions monothéistes et un philosophe des religions (la vidéo de l'émission est sur la page du site).
Il ont surtout parlé de la perception de cette fête chrétienne par les juifs et les musulmans, c'était fort intéressant (le chercheur musulman était super mignon).
Et j'ai recherché ce qu'il y avait avant Noël (une petite page du Ministère de la Culture en parle), avant que cette date ne soit décrétée officiellement anniversaire du Jésus par l'Eglise catholique (en 354 par le pape Libère)... LES SATURNALES ! Bien sûr !!!

Voilà ce qu'on faisait juste après le solstice d'hiver (merci cosmovisions):
Indépendamment des cérémonies religieuses (en l'honneur de Saturne donc) qui en étaient l'élément essentiel, les fêtes présentaient un caractère tout particulier de gaieté et de licence.
En ces jours, les esclaves, coiffés du pileus, emblème de la liberté, étaient dispensés de leurs travaux ordinaires, ils étaient avec leurs maîtres sur le pied d'égalité, et même ceux-ci les servaient de leurs propres mains dans un banquet. On s'envoyait des présents. On courait les rues avec des cris joyeux (Io Saturnalia). On échangeait de libres propos, et la fête se poursuivait pendant la nuit, à la lueur des flambeaux.
Tout le monde se coiffait du pileus. On se réunissait en de gais repas. Les écoles, les tribunaux étaient fermés. Il était sursis aux exécutions capitales, on ne pouvait sans sacrilège commencer une guerre.
(le tableau de Antoine-François Callet fait partie des collections du Louvre)
Y'a pas à dire, les Romains savaient bien mieux s'amuser que ces barbants de cathos...

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