dimanche 2 mars 2008

J'aime pas les dimanches. Surtout les dimanches soir.

Le dimanche, c'est balade obligée.
Grand air pour tout le monde, en week-end dans une maison à la même température que l'ambiance familiale : glaciale.
Un samedi soir loin des copains, un sandwich ou une salade vite fait dans une cuisine poussiéreuse qui sent le renfermé, une nuit dans un lit un peu humide, le cartable au pied du lit que je me jure de ne pas ouvrir..
Le dimanche un peu désoeuvré dans une maison trop grande, prévue pour accueillir des amis absents - ils ont ont compris qu'une belle maison ne fait pas un beau foyer -, la fuite de l'un, l'omniprésence de l'autre.

Et le dimanche soir !
La fermeture de la maison enfin chaude et dépoussiérée, pour se jeter dans les bouchons, et arriver trop tard pour préparer un vrai repas.

Encore un week-end de passé, vivement l'école.



Et maintenant, Lyon.

Des plans géniaux ou pas, des déplacements loin ou pas, avec des amis ou pas, des trucs exceptionnels ou pas.

Et je suis bien.

Parceque là, entre l'autoroute A7 et la Saône à gauche, le Rhône à droite, les grues de la construction du Musée des confluences en arrière plan et les usines pétrochimiques derrière moi, il y a Bruno.

Et près de lui, je suis bien. Même le dimanche soir.

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