mardi 9 septembre 2008

Biennale de la danse (I)

Hier soir, c'était le premier spectacle de notre abonnement à la Biennale de la Danse, le plus important festival de danse... du monde (je serais content de connaître un plus important s'il existe, pour le moment je n'en vois pas).
"Entity : A Diptych"
par la compagnie Random Dance de Wayne Mac Gregor (GB).

Ça paraitra peut-être exagéré, mais je crois bien que c'est un des plus magnifiques spectacles vivants que j'ai jamais vu.
Après quelques minutes, je me sentais comme porté par une grosse dose d'endorphines, ma vue était comblée par la danse, mes oreilles par la musique, et je désirais qu'on me branche directement sur les moëlles épinières des danseurs pour sentir leurs mouvements et couronner mon spectacle.

Je trouve cette pièce est très exactement à sa place dans notre époque.

Les mouvements sont fluides et saccadés, certains classiques mêlés de torsions actuelles, tous parfaitement exécutés, les dix danseurs sont magnifiquement exercés.
Erwan a adoré la musique (Detector de Joby Talbot, Jon Hopkins), pour ma part je ne sais pas si la chorégraphie a été intégrée à la musique ou bien le contraire tant elle dansait elle aussi.

De manière complètement subjective (et même pas sexuelle), c'est le danseur Maxime Thomas que j'ai préféré regarder. Peut-être pour son profil grec, ou bien pour le sentiment de plaisir réel à danser que son sourire portait, pour ses sourcils peut-être aussi, je ne sais pas bien.
Erwan a préféré Paolo Mangiola, ce qui ne m'étonne pas vraiment...

Mes yeux brillaient de l'intérieur, et lorsque je j'ai senti que la fin arrivait, j'étais tout autant déjà triste et enthousiasmé d'avoir vécu un tel plaisir. La danse m'apparaît plus que jamais comme l'art le plus proche de l'existence.

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