vendredi 31 juillet 2009

Samedi 1er Aout : journée noire sur les routes ...

Partir un 31 juillet en vacances, ça ne m'a jamais fait rêver.

Ça ne me parait pas trop tard, mais … beaucoup trop "avec tout le monde" !
Le simple fait d'entendre "Journée noire sur les routes", ca me défrise.

Pour moi, les vacances, c'est un tout : le trajet en fait aussi partie, et si ça doit être un supplice pendant des heures sur une autoroute qui ressemble à un parking, je trouve ça moins drôle.

Alors que juillet-aout, au boulot, c’est quand même cool, pas trop de stress, pas de bouchons le matin, personne au resto (oui, j'ai pas mis "resto" au singulier, les autres sont fermés !) etc ..
Par ailleurs, partir en juin ou en septembre, ça veut aussi dire personne sur les plages, et on paye moitié prix. (ou alors le même prix pour rester 2 fois plus longtemps ;-))

Non, vraiment, hors saison, c’est ce que je trouve de mieux.

..Comment ? ..Des enfants ?! Quels enfants ?

dimanche 26 juillet 2009

Dépendances

j'arrive de chez Matoo. Aujourd'hui, il met un lien vers Mister Bitch.
Et ça, c'est le commentaire que j'ai mis sous son billet, où il fait son coming-out de night-clubber.

"J'arrive de chez Matoo. C'est sympa chez toi !

Je connais rien aux dépendances. J'ai même jamais essayé de fumer. (du tabac). Pendant très longtemps, je me sentais con. Pourquoi ne pas essayer ? ne pas faire comme tous les mecs cools que je croisais ? les winners qui arrivent à repartir en after quand moi je rentre me coucher ?

Ben je me sens toujours con, quand vers 3h du matin tout le monde sautille sur place et que moi je pique du nez. Et pourtant, je vais me coucher.

J'ai voulu essayer beaucoup de trucs, et j'en ai fait la plupart.
"Tout ce qui ne tue pas rend plus fort", c'est de la connerie. Y'a des trucs qui amochent salement.
Je me suis restreint à une limite ultime : rien qui handicape mon avenir.
Parce que c'est vrai qu'on peut mourir demain, mais c'est tout aussi vrai qu'on peut survivre à demain.

Je ne veux pas être dépendant, je ne veux pas être sous cachetons tous le reste de ma vie, je veux profiter de la vie, et être conscient que j'en profite. C'est pas beaucoup demander ? ;-)

Bonne chance, bon courage, sois fort, Il est urgent de vivre !"

Oui, le s"sois fort" à la fin, ca fait vieux con qui donne des conseils au jeune Padawan. Mais je deviens de plus en plus vieux, et c'est pas près de s'arranger .. mais le "Il est urgent de vivre", je le dis souvent, et depuis longtemps !

(la photo, c'est pas vraiment de moi, c'est une commande pour faire un fond d'écran un peu chiant avec une belle plage qui part en flou artistique ... Alors j'ai choisi l'Espiguette, tant qu'à faire. Ça n'a pas grand chose à voir avec le sujet, mais .. vous auriez mis quoi, vous ?..)

samedi 25 juillet 2009

Musée Gadagne : n'y allez pas .. en tous cas pas tout de suite !

Des murs blancs, des vitrines vides, une signalétique anti-ergonomique, des salles "en travaux", les 6 premières salles "pas encore terminées", des cartels approximatifs imprimés à la va-vite,
un parcours improbable et une muséographie digne des musées des années 30 : une succession d'objets posés les uns à coté des autres, un métier à tisser à coté du lit de Napoléon et d'une maquette ..
Le tout peine à prendre forme et n'a pas encore trouvé sa cohérence d'ensemble..

Un musée généraliste, encore incomplet, pas très riche ou en tous cas dont les objets ne sont pas mis en valeur.

Bruno n'est pas d'accord. Je le rejoins, et je me dis qu'il faudra se faire un jugement quand le musée Gadagne sera terminé, ce qui n'est pas encore le cas.

Et puis en attendant, il y a d'autres musées beaucoup plus aboutis qui sont complets, eux.

vendredi 24 juillet 2009

J'ai vu Bruno cet après midi, c'était bien !!!

En ce moment, j'entends ca plusieurs fois par jour. C'est pas que ca me stresse, mais ca surprend !
Surtout quand on ajoute des trucs du style "c'était super, j'ai passé un très bon moment, tu aurais dû être là !", ou bien "il a quand même l'air homophobe, mais il est est drôle quand même.."



Oui, bien sûr, tout le monde parle du film de Sacha Baron Cohen.
Mais quand même .. un petit choc à chaque fois ...

mardi 21 juillet 2009

Si ..

Si tu peux voir détruit l'ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir (...)

Vous connaissez tous ce poème de Kipling.
Il a pris un vrai sens pour nous ces derniers mois.

Oh, non pas que notre ancien blog était "l’ouvrage d'une vie" ! Mais il représentait beaucoup de choses, de contacts, de recul sur les événements, d'amitiés nouvelles, de synthèses, de liens avec nos amis anciens, actuels ou futurs. Une expression qu'on voulait libre, dénuée de sens commercial, culturelle si possible, drôle parfois, anecdotique ou profonde, politisée ou libertaire, mais toujours sincère et authentique.
On ne gagnait rien à écrire ici, mais on a perdu beaucoup en ne pouvant plus écrire.

Et vous étiez presque 150 à venir nous lire chaque jour !

Jusqu'à cet article. Un article de trop, sans doute. Je ne reviens pas dessus, il était aussi indispensable que les autres, et donc comme les autres : anecdotique. Mais il a suffit à lui seul à fermer l'ancien blog. Revenir dessus serait donner beaucoup trop d'importance à un événement aussi .. mineur. A cause de cet article, nous avons eu nous aussi notre traversée du désert !

Entretemps, il y a eu FaceBook. Je suis beaucoup dessus, j'y retrouve nos amis, mais c'est très différent du blog. Pas d'historique, on n'y vit que l'instant présent, on surfe d'un "statut" à un autre, d'un lien à un autre, pas le temps d'approfondir, l'actualité remplace l'actualité, et uniquement dans le cercle restreint des amis.

J'aimais revenir sur les anciens billets qu'on écrivait.
A ce titre, une grande partie des anciens billets est perdue. Et tous les commentaires.
Je vais tenter dans les semaines qui viennent de remettre les anciens billets, et si possible à leur dates, mais ça semble long, puisqu'il faut le faire un par un..

En tous cas, je crois que le besoin d'écrire fait partie de nous. Je crois qu'on a encore plus besoin du blog que vous !

"Et maintenant Lyon 2.0", c'est parti !
Nous allons tenter, une deuxième fois, de vous faire aimer Lyon, parce que Lyon, c'est bon !


4 Aout 2009 : Je viens de terminer la récupération des messages de 2008 et fin 2007. Certains liens ne fonctionnent pas, les commentaires sont perdus, certaines images ne sont pas cliquables, ni agrandissables, .. mais c'est déjà pas mal !

mardi 14 juillet 2009

La plus haute GayPride du monde !

Pour se changer les idées (c'est pas parce qu'on est à la rue qu'on doit y rester), on est parti le weekend dernier à La Toussuire, à 1850 m d'altitude, pour rejoindre la Principauté de Comborcière, le seul endroit gay et lesbien d'altitude.

J'avais lu et entendu parler de ce chalet gay ouvert en 1999, et il y a quelques mois on avait vu l'annonce de cette marche dans Hétéroclite en se disant "ça a l'air sympa et ça nous sortira cet été".
Et la semaine dernière, une alarme du téléphone d'Erwan nous dit "......". Le temps de se souvenir de quoi il s'agit, on appelle, on réserve notre emplacement pour la tente et on file !

La montagne en été, c'est très agréable, surtout à seulement 200 km de Lyon.
Et avec cette vue au réveil en sortant de la tente...








La Marche fut une randonnée assez sportive, très joyeuse, et bien crevante (jusqu'à 2435m quand même). On avait choisi notre guide sur un critère uniquement plastique, mais en plus il était sympa.
Champagne à l'arrivée (faut pas pousser, on n'est pas des hétéros), puis pique-nique sur un plateau, et balades pour redescendre traquillement pendant l'après-midi dans les prés...


Mais ce n'était pas que la Marche à Comborcière, également des repas en grand groupe, des vaches, des soirées, un spectacle (La Madeleine Proust en avant-première), un lâcher de lucioles, des lesbiennes qui boivent et qui se marrent, des pédés qui boivent et qui se marrent, de franches rigolades, un copain de Paris qu'on retrouve, des nouveaux copains, un couple de lyonnaises adorable...




...une douche en plein air au panorama unique...




...et une Princesse qui peut être fier des dix ans de son chalet.
On y retournera durant l'hiver si nos finances le permettent.