vendredi 15 avril 2011

On fait tapisserie

Tiens, une nouvelle boutique dans la rue !
Un restaurant ? Une épicerie ? Une pâtisserie ?...
Non, un tapissier-décorateur. Encore.
Oui, dans notre quartier, les fessiers des habitants doivent être particulièrement durs, à tel point qu'il n'y a pas moins d'une douzaine de tapissiers à 200m à la ronde.

samedi 2 avril 2011

Canal de Jonage à vélo

Aujourd'hui, journée d'été en avance sur son temps (26°C), nous avons décidé de remonter le canal de Jonage depuis son confluent avec le Rhône à Vaulx-en-Velin jusqu'à sa "source" à Jons. En partant de chez nous sur la presqu'île, ça fait 25 km environ aller.

Par chance, il semble que la rive gauche du canal, le chemin de contre-halage, vient tout juste d'être aménagé, stabilisé en terre battue impeccable, bien agréable à vélo.
On a fait l'aller directement, en ne faisant que de petits arrêts pour boire, photographier ou redonner un coup de pompe aux vélos. Et on est donc arrivé à l'origine du canal, où trône un barrage éclusé (sur le Rhône) un peu surprenant avec une sorte de clocher laïque.Nous pensions revenir par l'autre rive, sur le chemin de halage, mais ce dernier étant en plein vent sans aucune couverture d'arbres, on a décidé de revenir par le parc de Miribel après une pause casse-croûte. Mais juste avant de rentrer dans le parc, on découvre deux beaux jeunes gars en train de sauter du petit pont métallique de Meyzieu, en caleçon et bien agréables à regarder.
Ils ont vu que nous nous intéressions à eux, alors ils ont engagé la conversation, nous révélant qu'en été beaucoup de monde s'amuse à sauter dans le canal à cet endroit (c'était la première fois qu'on venait ici nous...). Et donc ils nous ont fait des démonstrations...


Pas mal du tout, surtout de près :
Ensuite, on a bien dû les quitter, leurs copines commençaient à nous regarder bizarrement, et donc en route pour les chemins de terre au milieu des champs et des bois. En route, à un embranchement, un couple hétéro à vélo nous demandent leur chemin, n'étant pas plu avancé je dégaine l'iPhone et on trouve notre chemin, commun, vers le lac.
Étonnamment, l'homme (la trentaine) nous suivait, nous attendait, discutait le bout de gras, et même discutait du meilleur chemin pour nous aussi pour se mettre d’accord. Jusqu'à ce que nos chemins divergent (ils allaient chez eux en banlieue nord).

Retour par la piste cyclable, Feyssine, Cité Internationale... et sur les quais du Rhône une aberration publicitaire : la CNR faisait une promotion avec des vélos à assistance électrique pour leur électricité... en interdisant la double piste cyclable ! Bloquant ainsi la circulation (dense aujourd'hui), tout le monde s'est retrouvé bloqué, puis a bien labouré les gazons, et fait chier les nombreux promeneurs à pied. N'importe quoi !...

De retour à la maison, on discute avec notre copain serveur en terrasse place Carnot, et direction la douche !
Ce soir, StationB pour voir les copains et dragouiller.

vendredi 1 avril 2011

Géologie d'escaliers

Les marches de l'escalier de notre immeuble sont d'une finesse étonnante. Et c'est de la pierre ! A première vue, ça ressemble à du silex. D'après mes recherches (cf. Atlas historique du GrandLyon), je pense qu'il s'agit du socle cristallin primaire, du calcaire gris "à gryphées" (les gryphées, ce sont des sortes d'huîtres incurvées comme des griffes).

Et ce matériaux naturel doit être d'une dureté exemplaire, j'en veux pour preuve la finesse des marches, sur plus de quatre étage, paliers compris (même pierre mais sous forme de dalles). La plupart des immeubles lyonnais du XIXe siècle utilisent cette pierre pour les marches.La région lyonnaise étant d'ailleurs à un important carrefour géologique, une multitude de pierres différentes, aux qualités différentes, ont permis des usages spécialisés dans les constructions depuis la fondation gallo-romaine :
- roches cristallines pour les piliers, les escaliers, les linteaux.
- pierre dorée pour la maçonnerie de base.
- alluvions sablonneuses de la Saône et du Rhône pour les enduits.
Tout sous la main pour construire la capitale !

Et aujourd'hui, il y a 101 marches pour arriver de la rue à chez nous, et 101 fois les pieds foulent des milliers de coquillages fossilisés, sur des pierres de plusieurs centaines de millions d'années...